Chroniques littéraires RCF radio - Correspondante locale LE MAINE LIBRE communes Le Mans Métropole (sports & actus)

Présentation et animation de l'émission Comme Un Midi tous les mercredis avec un programme familial culturel et nature.

RCF Sarthe est une association d’édition et de diffusion du programme radiophonique RCF Sarthe à but non lucratif qui a pour mission d’assurer un service de communication sociale de proximité, en particulier dans les domaines de la culture, de l’éducation, de l’environnement, du développement local, de l’intégration et de la lutte contre les discriminations.
La radio a 30 ans et traite toujours des actualités de notre département. En octobre 2022, grâce à l'arrivée de la Radio Numérique Terrestre (DAB+), RCF Sarthe va pouvoir émettre sur l'ensemble de la Sarthe et même sur le Perche ! (101.2 ou sur le site RCF, choix Sarthe)

Comme un midi | Et si en cette rentrée de Septembre, nous accueillons un chiot chez soi

Jeux en famille ou entre anis, littérature, jardinage et accueil d'un nouvel arrivant à quatre pattes chez soi : un programme plein de conseils utiles et de choix inspirants. Maxime Nedelec est reparti à la chasse aux jeux en tout genre : qu'ils soient de plateau ou de cartes, il en faut pour tous les goûts.

https://rcf.fr

Le Coup de Coeur des Libraires que je présente pour la 3e année - aussi à l'écoute durant l'émission - nous fait aller à la rencontre des librairies indépendantes du Mans avec toujours Doucet, Thuard et Récréaliovres jeunesse. La nouveauté de la saison 2021-22, c'est l'intervention de la bibliothèque diocésaine qui remplace Bulle, spécialiste BD (qui intervient dorénavant dans l'émission Coincer la Bulle présentée par Matthieu Goualard). J'ai proposé l'an passé mes chroniques littéraires que vous pouvez retrouver sous leur forme écrite - pour certaines - ICI :

Lis & Rature

Vie de la commune - structures & équipements communaux Ce mercredi 11 novembre 2020, Maurice Genevoix, engagé soldat dans le conflit de 14-18, écrivain de guerre et du terroir, académicien est entré au Panthéon. En 1985, la commune de Sargé-lès-le-Mans avait fait le choix d'honorer sa mémoire en inaugurant le groupe scolaire et en lui donnant son nom.

http://litterreratures.canalblog.com

Coincer la bulle | RCF Sarthe

La bande dessinée se dévoile sur RCF Sarthe. En partenariat avec la librairie Bulle, toute l'actualité du 9ème art en Sarthe, en France et bien plus loin encore. Romans graphiques, comics, manga, bd-reportages, ou encore les grands classiques. Bref, la bande-dessinée comme on l'aime, riche de toute sa diversité.

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 La radio souhaite garder son indépendance et ne diffuse pas de publicités sur ses ondes

" Peu d’êtres savent voir les choses comme elles sont. Les uns aperçoivent seulement ce qu’ils veulent voir, les autres ce qu’on leur fait voir. " - Gustave Le Bon

 « La main à plume vaut la main à charrue. » – Jean-Jacques Pauvert.

“ Notre sagesse commence où celle de l'auteur finit, nous voudrions qu'il nous donnât des réponses,quand tout ce qu'il peut faire est de nous donner des désirs. ” – Marcel Proust, sur la lecture.

“ Notre mode de communication avec les personnes implique une déperdition des forces actives de l'âme que concentre et exalte au contraire ce merveilleux miracle de la lecture qui est la communication au sein de la solitude. Quand on lit, on reçoit une autre pensée […] on ne fait que développer son propre moi avec plus de variété que si on pensait seul, on est poussé par autrui dans ses propres voies. Dans la conversation […], la communication a lieu par l'intermédiaire des sons, le choc spirituel est affaibli, l'inspiration, la pensée profonde, impossible [...] un bon livre contient une telle nourriture, inépuisablement ; c'est une provision pour la vie, et pour la meilleure partie de nous-mêmes. ” –  John Ruskin

LIRE, S'INFORMER, S'EVEILLER, IL Y A TANT A DECOUVRIR QU'UNE VIE N'Y SUFFIRA

« Qu’il s’agisse des êtres ou de ce qu’ils produisent, on n’aime vraiment que ce qui n’en finit pas de se clore sur sa propre énigme. Et si la dernière page d’un livre ne se referme pas sur un monde inaccessible, quel est donc ce livre ? […] l’écriture devient parfois cette façon unique d’arracher au temps un lambeau d’éternité, ce qui est d’ailleurs plus l’apanage de la passion que de ce qu’on appelle l’art ou la littérature. »– Jean-Jacques Pauvert.

 

" Question du récit et des imaginaires, pour façonner d’autres manières de penser et de dire le monde. Les concepts et leurs effets : anthropocène, effondrement, notions anxiogènes qui nous placent sur des échelles donnant un sentiment d’impuissance. Penser l’avenir sans la notion de progrès, à sortir de l’ensorcellement du capitalisme et de ses rapports de domination, et à retrouver du lien avec le monde sensible, en faisant de la place aux émotions. Question du récit et des émotions: au cœur du mouvement écoféministe. " - Émilie Hache (philosophe, écologie politique)

“ S’il donne à son travail tout le temps et le soin [...] il les donne avec le sentiment que quelque chose de ce travail s’imposera à l’esprit de celui qui le lit ; il espère qu’on lui rendra par une certaine qualité et une certaine durée d’attention, un peu du mal qu’il s’est donné en écrivant. ” – Paul Valéry, Regards sur le monde actuel.

« écrire vraiment, c’est viser à la connaissance. Non pas la connaissance qui est celle des sciences sociales, de la philosophie, de l’histoire, de la psychanalyse, mais à une connaissance autre, qui passe par l ‘émotion, la subjectivité. Qui dépend de ce qu’on appelait autrefois le style […] accord entre sa voix à soi la plus profonde, indicible, et la langue, les ressources de la langue. C’est réussir à introduire dans la langue cette voix, faite de son enfance, de son histoire. » – Annie Ernaux.

“ À partir de l'âge de quinze ans, il y a ce désir d'écriture comme un sauvetage qui m'a empêché de sombrer. ” – François Cheng

Découvrez les lectures de AudMgt - Babelio

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Concours littéraires / ÉCRIRE - http://welovewords.com/anemone

“ Mon écriture concoure à la subversion des visions dominantes du monde [...] écrire est... une activité politique... qui peut contribuer au dévoilement et au changement du monde ou au contraire conforter l'ordre social, moral, existant... en échappant à la détermination sociale [...] Parler d'écriture féminine, c'est de facto faire de la différence sexuelle... nourrit de stéréotypes [...] Schémas de pensée,des imaginaires culturels et historiques constitués qui attribuent aux hommes et aux femmes des rôles et des langages différents." "Là où la vie emmure, l'intelligence perce une issue. ”

" Avoir peur de sombrer dans le ridicule vous interdit formellement de faire acte de création. L’art ne souffre aucune pudeur. Malgré ma timidité maladive, je ne me suis jamais posé la question de savoir si je prenais un risque en livrant mes émotions sur disque ou sur scène. La pudeur est un frein et n’a donc pas voix au chapitre. Créer c’est risqué. Il faut se jeter à corps perdu ou alors ne rien tenter.
La grâce ne vous est donnée qu’à la condition que vous acceptiez de vous déloquer. D’une manière plus générale, exister c’est risqué. C’est risquer de mourir. C’est mourir à coup sûr. À partir de là, tout est permis et qu’importe le qu’en dira-t-on. L’essentiel est d’essayer de faire entendre sa voix. À mon propre compte je n’ai donc pas tellement le sentiment de prendre plus de risques que quiconque. Le risque d’exister étant la chose au monde la mieux partagée. ” – Mauvaise Nouvelle.

“ Je ne figure pas dans le dico. Je ne suis pas dans la main qui tient la plume. Je suis dans l'autre main. Celle qui pend dans le vide et qui entraîne la sécheresse de la bouche verbeuse. Celle qui racle le plancher et se mêle à la poussière.” Elle dit… : “Elle dit moi, la communication je n'y ai jamais cru.J'ai toujours su que la parole n'était qu'une sorte de déjection permettant à chacun d'évacuer son trop plein de solitude.” “Elle dit parfois il faut respecter le silence des ovaires et éviter ainsi ces vies qui s'apparentent à des sortes de catastrophes minières ” – Depuis la chambre, Bertrand Betsch.

“ Je vis parce qu'il est agréable de vivre. Je sais pourquoi je vis. Je vis parce que cela me fait plaisir. J'ai bien vu que c'est agréable d'être vivant, qu'il y a des plaisirs. Si je suis en vie, c'est que je trouve qu'il est agréable de vivre. Ainsi j'ai décidé de vivre. ” – Christophe TARKOS

“ J'écris en rond, comme avec mon tricotin, ce que j'écris n'a pas vraiment de début, pas de fin, et je reviens toujours au même endroit du récit. J'écris à l'endroit, à l'envers, en boucle. ”
“ Nos livres ne sont pas des boîtes où nous enfermons les papillons, ils sont les cocons où s’agitent et s’affairent les chenilles, et nos mots, nos phrases, sont faits de soie vivante. Ils sont cet espace étroit dans lequel deux chenilles tissent, chaque jour, chaque heure. elle tapissent les parois par la bouche de baisers de mots, de caresses, de corps à corps. je passe ma main sur l’abdomen doux de la chenille. ” – Emmanuelle Pagano, L'Absence d'oiseaux d'eau.

« Je ne sais pas où je vais mais je sais ce que je méprise. » - Sur le champ  

« À propos du surréalisme et de l’amour », 1994 : artiste sensible et réceptive au pouvoir primordial de l’amour et du désir comme vecteur de découvertes et de création, au sens où l’entendait Breton aux origines du mouvement surréaliste.Le critique Mathieu Terence affirme, dans un essai qui lui est dédié, qu'elle écrit le feu de la vie et l’ombre qu’elle sait faire au soleil :

« [L]’infracassable noyau de nuit au fond de nous – celui dont parle Breton –, soleil autour duquel prend corps la galaxie de nos sensations et de nos états d’âme mêlés, Annie Le Brun ne cesse de l’approcher, de le cerner, de le percer à jour. Non seulement pour voir plus clair en ce qui vit vraiment dans nos vies mais aussi pour donner, redonner, toute sa place au vide d’où tout émerge et qu’un monde pratique escamote. » – La poésie continuée par d'autres moyens

« Petite misère culturelle, … méprisant depuis toujours autant ceux qui reçoivent les prix que ceux qui les donnent, comment pourrais-je consentir à participer à la mômerie d'un prix marquis de Sade ? … ramassis d'écrivains et artistes que vous sollicitez, les Sollers, Bourgeade, Pingeot, Bramly…, pour peu qu'ils acceptent de patronner cette mascarade bien dans le goût de l'époque ? Sans doute les uns et les autres ne se sont-ils pas assez discrédités pour ne pas rater une occasion d'en rajouter. Que voulez-vous, tout le design du monde ne réussira jamais à maquiller tant d'indignité. »  – Addendum à De l'insignifiance en milieu vaginal (critique du livre de Catherine Millet, première lauréate du prix Sade), dans Ailleurs et autrement, Paris, Gallimard, coll. « Arcades », 2011 – Annie Le Brun

Le caractère particulier de la poésie est l’action. L’art qui s’adresse aux yeux ne doit traduire, de l’action développée par le poème, que les détails qui, offerts à la vue, ne détruisent pas la beauté. Les différences qu’entraîne, entre les règles de l’art plastique et de la poésie, la distinction de leurs conditions essentielles

« Le poète travaille pour l’imagination, et le sculpteur pour l’œil. Celui-ci ne peut imiter toute la réalité qu’en blessant les lois du beau ; il ne reproduit qu’une situation, qu’un instant, tandis que le poète développe l’action tout entière. » -- Le Laocoon (1766), Gotthold Ephraim LESSING